Partie 3
3eme partie du récit de nos vacances en Andalousie.
29 avril
Almunecar > Malaga (again) > Frigiliana
246km
Après avoir perdu une journée puis une matinée de visites, notre pneu était regonflé et patché, on a fui, vite, vite, pour ne plus perdre de temps.
J’avais la bougeotte et je n’étais pas rassasiée de beautés locales.
Au programme, je nous ai mis :
♥ La château de Colomares
♥ La Casa de los Navajas
♥ Et le petit village de Frigiliana
Les enfants ont adoré ce mini château à leur échelle. Il a clairement le même style que celui du facteur Cheval.
Après une glace sur la plage de Torremolinos, on a continué notre promenade.
La Casa de los Navajas n’était pas visitable. Mais on a pu monter dans le jardin et on a assisté à une répétition de concert Jazz. Ma fille s’est assise et à écouter. J’étais impressionnée de la voir si attentive. Ca m’a beaucoup ému.
Sur le chemin du retour, on a fait le détour par le village de Frigiliana. Un village perché aux ruelles étroites dans un écrin de champs de néfliers. Au soleil couchant il était magnifique.
30 avril
Almunecar > Grenade > Tudela
826km – 8h50
Déjà l’heure de rentrer…
Pour le retour je voulais absolument passer par le centre de l’Espagne. Je ne connais pas du tout cette région. Et j’ai été totalement surprise par la géographie.
En premier nous avons fait un mini stop par l’Alhambra à Grenade. On n’a pris que la visite des jardins pour ne pas repartir trop tard. Et rien que ça nous a pris 2 bonnes heures.
Grenade en fait, c’est au beau milieu des montagnes. Je ne m’y attendais pas. Et depuis l’Alhambra, on voyait la Sierra Nevada enneigée.
La région est tellement rocheuse, limite désertique, je ne pensais pas voir de la neige. L’Andalousie est hyper en relief en fait.
Sans surprise les jardins étaient magnifiques. J’espère revenir pour en voir plus la prochaine fois. Les orangers étaient plein de fruits et sentaient si bons. Si tu n’as jamais goûté un jus d’oranges fraichement ramassées, il faut que tu remédies à ça !
On a ensuite traversé des kms et des kms de champs d’oliviers. C’est impressionnant et perturbant. Puis une autoroute toute droite. Plus rien à perte de vue.
Après Madrid, il était déjà un peu tard et on voulait se trouver une aire de repos pour manger. Mais je crois que les aires à la française avec resto et wc c’est pas trop le truc des espagnols. Rien à l’horizon.
Après quelques recherches, je vois un resto sur la carte pas trop loin de nous. On quitte l’autoroute, et paf, on arrive en bordure d’un plateau immense !
Je n’avais pas du tout réalisé qu’on était en altitude avec tout ce plat. Je n’ai jamais vu de plateau si haut et grand et plat !
Ceci explique les aires de chainages croisées sur la route.
On est donc descendu dans la vallée à la recherche du restaurant. Et j’ai compris que ça serait pas simple. C’était vraiment le coin paumé de l’Espagne. Des minis villages avec vraiment pas grand chose, même pas une petite superette…
Heureusement on est tombé sur un bar de village. On n’a pas tout compris, mais on a eu de quoi manger et boire pour une somme ridicule.
Puis on est reparti sur nos hauteurs pour finir notre route jusqu’à l’hôtel de Tuleda.
Suite au prochain épisode !
